En ce moment, différentes marques se font boycotter, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Pour quelles raisons ? Quel est l’impact ?
Les BTS NDRC vous expliquent tout !
Boycotter qu’est-ce que ça veut dire ?
Boycotter, c’est pratiquer le boycott, en d’autres termes c’est le fait de cesser volontairement toute relation avec un pays, quelqu’un, quelque chose, une entreprise ou encore une marque, dans le but d’exercer sur eux une pression ou des représailles.
On pourrait également employer les mots censurer, écarter, interdire, isoler…
En ce moment, de grandes marques se font boycotter, telles que McDonald, Coca-Cola, Carrefour, Nike, Starbucks et plein d’autres encore.
Mais pourquoi toutes ces marques se font-elles boycotter ?
La raison du boycott
Les marques peuvent se faire boycotter pour plusieurs raisons différentes.
Les trois premières raisons du boycott de la part des français sont :
- Les risques pour la santé (42%), avec comme exemple la marque Nestlé qui a connu un scandale sanitaire.
- La maltraitance des animaux (40%), avec comme exemple les UGG.
- Les nuisances environnementales (39%), avec comme exemple la marque Nutella qui contient beaucoup trop d’huile de palme.
Ce sont certes les trois plus grandes raisons, mais il ne faut pas oublier les raisons morales, comme la marque H&M accusée de profiter du travail forcé des Ouïghours dans les usines chinoises .
Ou encore les raisons géopolitiques, avec pour exemple la marque Carrefour suite au conflit Israélo-Palestinien actuel.
Mais finalement, quelles sont les conséquences du boycott sur les marques ?
Les conséquences du boycott sur les marques
Lorsqu’une marque subit un boycott, peu importe la raison, les conséquences sont souvent néfastes. Tout d’abord les marques peuvent faire face à une baisse du chiffre d’affaires, c’est le cas par exemple de l’enseigne Danone, après avoir été confrontée à quatre mois de boycott et voyant son chiffre d’affaires en baisse, le patron du groupe Danone a annoncé une baisse des prix sur certains packs de lait pasteurisé et des changements d’emballage pour tenter de relancer les ventes.
Ensuite, le boycott engendre une dégradation de l’image de marque, on parle souvent de bad buzz ou crise de réputation ; un laboratoire pharmaceutique en a payé les frais en octobre 2016 avec une perte de 387 millions de dollars suite à un tweet publié sur les réseaux sociaux.
Selon une étude, 80% des boycotts durent plus de 6 mois, 30% des personnes ayant participé à un boycott redeviennent consommateurs de la marque, 33% en Europe préfèrent bannir définitivement la marque, dont 49% en France.
Le boycott n’est pas à prendre à la légère, peu importe la raison, il a un véritable impact sur les marques.
A l’inverse, un phénomène appelé « le buycott » qui s’oppose au boycott, consiste à orienter le choix des consommateurs vers des causes plus justes, plus respectueuses de l’environnement ou des droits des travailleurs, et plus éthiques.